Bientôt une nouvelle remise à la pompe pour les automobilistes ?




Le 11 Février 2023, par Aurélien Delacroix

Les automobilistes français pourraient avoir droit à une nouvelle remise à la pompe. C'est du moins ce que laissent entendre à la fois TotalEnergies et le gouvernement.


Bientôt deux euros le litre

Les prix des carburants dans les stations service flirtent avec les 2 euros le litre. Selon le relevé hebdomadaire du ministère de la Transition énergétique, le litre de sans plomb SP95 se montait à 1,9299 euro en moyenne la semaine dernière. Pour le SP95-E10, le tarif au litre était de 1,8996 euro. Enfin, le litre de gazole se montait à 1,8873 euro. Ces prix montrent une tendance à la baisse par rapport à la semaine précédente.

Malgré tout, le litre de carburant demeure très élevé. En cause, la mise en place d'un nouvel embargo sur les produits gaziers russes dimanche dernier. Et puis la fin de la remise le 31 décembre a mécaniquement enchéri les prix de l'essence à la pompe. Toutefois, une éclaircie pourrai poindre à l'horizon. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a en effet déclaré sur BFMTV qu'une nouvelle remise était en discussion avec TotalEnergies. Il n'a pas voulu entrer dans les détails malheureusement, néanmoins l'hypothèse d'une nouvelle remise est bel et bien n'est pas impossible.

TotalEnergies planche sur une nouvelle remise à la pompe

Ainsi, Patrick Pouyanné le PDG de TotalEnergies a reconnu qu'un litre de carburant à deux euros constituaient un « seuil psychologique dans les têtes des Français ». Au Parisien, le dirigeant faisait miroiter à son tour une nouvelle remise, dont le montant comme les conditions restaient à déterminer. Ce faisant, le groupe pétrolier remettrait au goût du jour ses précédentes remises proposées entre septembre et décembre dans ses stations service, en plus de celle du gouvernement.

TotalEnergies marche sur des œufs. L'entreprise a en effet dévoilé un bénéfice record de 19,5 milliards d'euros, des « superprofits » qui relancent une fois encore le débat public et l'appétit des politiques pour une taxation. Le groupe cherche manifestement à gagner la bonne grâce des pouvoirs publics, c'est pourquoi une nouvelle remise n'est pas à exclure.