Cdiscount s’attaque au marché de l’occasion entre particuliers




Le 9 Décembre 2020, par Paolo Garoscio

Le lancement tombe à pic lorsqu’on sait que la pratique de la revente des cadeaux de Noël indésirables est commune en France comme ailleurs dans le monde. Selon une information du journal Le Parisien, le géant du e-commerce français Cdiscount a lancé, mercredi 9 décembre 2020, sa plateforme de revente entre particuliers.


Une plateforme pour s’attaquer au marché de la revente

Pixabay/Skitterphoto
Les Français peuvent, depuis ce mercredi 9 décembre 2020, revendre leurs affaires sur une nouvelle plateforme : Cdiscount Occasion. Comme l’a expliqué le PDG du groupe, Emmanuel Grenier, au Parisien, Cdiscount a travaillé « avec la start-up Place2Swap » pour proposer ce nouveau service à ses millions de clients. Naturellement, le groupe espère marcher sur les platebandes du leader français du domaine, Leboncoin, mais également concurrencer d’autres nouveaux venus comme Vinted, en pleine croissance depuis des années et qui a récemment étendu son offre aux objets, en plus des vêtements.

Le Parisien explique que, d’ailleurs, c’est le business-model de Vinted qui est pris en exemple : Cdiscount Occasion ne fera rien payer à l’acheteur, pour attirer le plus de clients possibles. L’acheteur, lui, devra verser une commission de 70 centimes d’euros par produit vendu, auxquels s’ajoute une autre commission de 5% sur le prix. Mais, naturellement, rien ne l’empêche d’augmenter son prix pour répercuter ces frais sur le vendeur.

Inciter à l’économie circulaire

Le lancement de Cdiscount, précise Emmanuel Grenier au Parisien, « s'inscrit dans notre implication historique dans tous les dispositifs d'économie circulaire et responsable ». Une véritable tendance de fonds dans la société française qui gagne de plus en plus d’adeptes et qui, surtout, est fortement incitée par le gouvernement.

On notera que dès le jour de son lancement, Cdiscount Occasion compte déjà plusieurs centaines d’articles de tous types. De quoi lui permettre de capter dès le lancement une partie du marché estimé, en France, à 7 milliards d’euros, tous canaux de distribution confondus.