Chaos pour les JO : la SNCF victime d’un sabotage




Le 26 Juillet 2024, par Paolo Garoscio

C’est presque le pire scénario qui pouvait survenir pour le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 : c’est le chaos sur les rails à Paris et dans une grande majorité du pays. Et, pour une fois, ce n’est pas la faute à la SNCF mais à une opération de sabotage semble-t-il minutieusement préparée. Explications.


La SNCF victime de sabotage à plusieurs endroits du réseau

Le timing est très mauvais : ce vendredi 26 juillet 2024 s’ouvrent les Jeux Olympiques de Paris… et c’est aussi le début du chassé-croisé des vacances d’été. Résultat : des centaines de milliers de personnes se retrouvent dans les gares de toute la France. Or, le réseau a été mis quasiment hors service durant la nuit du 25 au 26 juillet 2024.

Selon la SNCF, qui tente de résoudre une situation très complexe, plusieurs actes malveillants ont été perpétrés sur le réseau, sur les axes Nord, Ouest et Est. Seul l’axe sud-est a été épargné… et par hasard : un sabotage était prévu, mais il aurait été déjoué par des cheminots présents sur les lieux qui ont fait fuir les attaquants. Reste que les perturbations se propagent à vitesse grand V sur l’ensemble des lignes du transporteur public.

Des perturbations tout le week-end… voire plus

La situation à Paris est assez chaotique : la gare Montparnasse, première à faire les frais des effets des sabotages, a annulé tous les trains jusqu’à 13 heures ce vendredi 26 juillet 2024, au moins. Quant à la SNCF, elle estime que tout le week-end sera marqué de perturbations plus ou moins graves. « À cet stade, la prévision est un week-end de perturbations, on l'espère le plus modérément possible, avec peut-être des reprises partielles si on le peut. (...) On va réparer le plus rapidement possible », a expliqué Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF.

Le ministre des Transports, Patrice Vergriete, et la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, ainsi que l’ensemble du gouvernement dénoncent un acte malveillant. Pas moins de 800.000 passagers seraient touchés par les annulations et les retards dont les répercussions commencent à se faire sentir même sur les lignes internationales, notamment celle de l’Eurostar.