Choose France 2024 : le sommet bat des records




Le 13 Mai 2024, par Paolo Garoscio

L'édition 2024 du sommet "Choose France" a marqué un record d'investissements étrangers en France, avec des engagements des géants technologiques et industriels. Selon les premières estimations, et alors que le sommet se clos lundi 13 mai 2024, l’argent annoncé dépasserait celui du sommet de 2023.


Choose France : plus de 15 milliards d’annoncés

Le sommet "Choose France" de 2024 a été marqué par l'annonce de plus de 15 milliards d'euros d'investissements, surpassant les chiffres des années précédentes. Ces investissements couvrent divers secteurs tels que l'intelligence artificielle, la décarbonation, et le secteur pharmaceutique, soulignant l'engagement des entreprises à soutenir des initiatives durables et technologiquement avancées sur le territoire français.

Ces engagements reflètent une confiance renouvelée dans l'économie française, affirmant sa position comme un leader attractif pour les technologies innovantes et le développement industriel durable. Le sommet "Choose France" continue de jouer un rôle majeur dans le positionnement de la France sur l'échiquier mondial des investissements étrangers, et ce alors que le gouvernement se lance dans un projet de réindustrialisation de la France.

Microsoft, Amazon, McCain… quels projets ont été annoncés ?

Microsoft frappe un grand coup au sommet Choose France en annonçant un investissement de 4 milliards d’euros, le montant le plus élevé de l’ensemble des entreprises. Objectif : renforcer l'infrastructure technologique et soutenir à l'écosystème des start-ups françaises. Microsoft prévoit notamment la construction d'un troisième centre de données à Mulhouse et extension des deux existants près de Paris ou encore une transition vers une alimentation 100% renouvelable pour tous les centres d'ici 2025.

Amazon, géant du e-commerce, continue de se déployer en France avec l’annonce d’un nouveau centre logistique et le recrutement de 3.000 CDI, le tout pour un investissement estimé à 1,2 milliard d’euros. Et du côté de l’industrie agroalimentaire, donc plus traditionnelle, c’est McCain qui sort du lot avec un projet d’augmentation de production en France pour 350 millions d’euros.