Les ventes de champagne en chute libre
La filière champenoise traverse une période délicate. Les ventes de champagne ont chuté de plus de 15 % au cours des six premiers mois de 2024, atteignant seulement 106,7 millions de bouteilles. En cause, la décision de la Chine d'imposer des droits de douane sur les produits de luxe en provenance de l'Union Européenne, ajoutant ainsi une pression supplémentaire sur les producteurs français.
Cette mesure s'inscrit dans un contexte de guerre commerciale entre l'UE et la Chine, exacerbée par les taxes européennes sur les véhicules électriques chinois. Les produits de luxe tels que le brandy, le cognac, les montres et les sacs à main sont également touchés, réduisant significativement les exportations européennes.
Le Comité français du champagne a réagi à cette situation en proposant de réduire le rendement maximal des raisins récoltés en 2024. Cette décision vise à protéger les producteurs contre de nouvelles pertes. Ainsi, le rendement a été fixé à 10.000 kilogrammes par hectare, contre 11.400 kilogrammes par hectare l'année précédente. Cette réduction a été suggérée suite aux ventes décevantes de champagne, les consommateurs étant de moins en moins enclins à investir dans des produits de luxe en période d'incertitude économique.
Les défis ne s'arrêtent pas là pour les producteurs de champagne. La récolte actuelle a été sévèrement affectée par des conditions météorologiques défavorables. Les pluies excessives et les gelées ont entraîné des problèmes tels que le mildiou, un champignon qui endommage les cultures. De plus, les vagues de chaleur estivales provoquent souvent de violents orages, aggravant encore la situation.
Cette mesure s'inscrit dans un contexte de guerre commerciale entre l'UE et la Chine, exacerbée par les taxes européennes sur les véhicules électriques chinois. Les produits de luxe tels que le brandy, le cognac, les montres et les sacs à main sont également touchés, réduisant significativement les exportations européennes.
Le Comité français du champagne a réagi à cette situation en proposant de réduire le rendement maximal des raisins récoltés en 2024. Cette décision vise à protéger les producteurs contre de nouvelles pertes. Ainsi, le rendement a été fixé à 10.000 kilogrammes par hectare, contre 11.400 kilogrammes par hectare l'année précédente. Cette réduction a été suggérée suite aux ventes décevantes de champagne, les consommateurs étant de moins en moins enclins à investir dans des produits de luxe en période d'incertitude économique.
Les défis ne s'arrêtent pas là pour les producteurs de champagne. La récolte actuelle a été sévèrement affectée par des conditions météorologiques défavorables. Les pluies excessives et les gelées ont entraîné des problèmes tels que le mildiou, un champignon qui endommage les cultures. De plus, les vagues de chaleur estivales provoquent souvent de violents orages, aggravant encore la situation.
L'impact de la guerre commerciale UE-Chine
Malgré ces difficultés, l'approvisionnement en champagne pour cette année peut être sauvé grâce à l'utilisation de stocks des années précédentes, qui sont couramment complétés lors de bonnes récoltes. Cette pratique permet aux producteurs de maintenir un niveau de production stable malgré les aléas climatiques.
Pour faire face à cette situation complexe, le Comité français du champagne a également introduit de nouvelles règles concernant les travailleurs saisonniers. Ces mesures incluent l'amélioration des lignes directrices de l'industrie et des pratiques en matière de santé et de sécurité.
Mazime Toubart et David Chatillon, coprésidents du Comité champagne, ont déclaré : « Toutes les mesures présentées aujourd'hui sont le fruit du travail mené depuis octobre 2023 pour élaborer ce plan d'action inédit et nécessaire ». L'escalade de la guerre commerciale entre l'UE et la Chine a des répercussions importantes sur les producteurs de champagne et autres produits de luxe.
Des géants de l'industrie tels que Pernod Ricard et Moet Hennessy ressentent déjà les effets des mesures protectionnistes. Le Comité Champagne, quant à lui, appelle à une responsabilité collective et à l'adoption de pratiques exemplaires pour préserver l'excellence de leur appellation. « Le Comité Champagne a pris ses responsabilités collectives en mettant en place des outils concrets. Nous comptons maintenant sur le soutien de tous pour que les pratiques individuelles soient à la hauteur de l'excellence de notre appellation », ont-ils affirmé.
Pour faire face à cette situation complexe, le Comité français du champagne a également introduit de nouvelles règles concernant les travailleurs saisonniers. Ces mesures incluent l'amélioration des lignes directrices de l'industrie et des pratiques en matière de santé et de sécurité.
Mazime Toubart et David Chatillon, coprésidents du Comité champagne, ont déclaré : « Toutes les mesures présentées aujourd'hui sont le fruit du travail mené depuis octobre 2023 pour élaborer ce plan d'action inédit et nécessaire ». L'escalade de la guerre commerciale entre l'UE et la Chine a des répercussions importantes sur les producteurs de champagne et autres produits de luxe.
Des géants de l'industrie tels que Pernod Ricard et Moet Hennessy ressentent déjà les effets des mesures protectionnistes. Le Comité Champagne, quant à lui, appelle à une responsabilité collective et à l'adoption de pratiques exemplaires pour préserver l'excellence de leur appellation. « Le Comité Champagne a pris ses responsabilités collectives en mettant en place des outils concrets. Nous comptons maintenant sur le soutien de tous pour que les pratiques individuelles soient à la hauteur de l'excellence de notre appellation », ont-ils affirmé.