DS redresse la barre




Le 15 Janvier 2019, par Aurélien Delacroix

DS, la marque « haut de gamme » du groupe PSA, a finalement trouvé le chemin de la croissance en 2018, après cinq années de baisse de ses ventes.


La marque DS s’est émancipée de Citroën en 2014, suite au lancement de la DS3 en 2012. Un modèle qui s’était alors écoulé à 130 000 exemplaires, et qui a démontré qu’une nouvelle marque pouvait être viable au sein du groupe PSA qui a compris que DS devait bénéficier de temps pour s’imposer sur le segment premium. Un secteur hautement concurrentiel et dominé par les groupes allemands. Mais DS peut jouer la carte du « luxe à la française ». Dans cette logique de « construction de marque », comme l’a expliqué Yves Bonnefont, directeur général de DS Automobiles pendant une conférence de presse, 2018 est une année charnière, « l’année zéro ».

L’an dernier, DS a vendu 53 265 voitures, soit une progression de 0,77% par rapport à 2017. C’est peu, mais c’est une première en cinq ans. Les ventes en Europe ont accéléré franchement, avec une croissance de 6,67%. On est loin des résultats de 2012, mais la marque vogue désormais de manière autonome, et les véhicules lancés depuis sont plus chers, comme le DS3 Crossback et le DS7 Crossback.

Ces deux modèles seront au catalogue du constructeur pendant toute la durée de l’année 2019. À cette occasion, DS pourra mesurer l’attrait de son catalogue — qui compte six modèles de nouvelle génération — auprès des automobilistes. En particulier ceux qui cherchent quelque chose de nouveau : 6 acheteurs de DS sur dix étaient clients d’une autre marque.


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