Le climat frappe durement les vignobles français
En 2024, aucun vignoble français n'a été épargné par les caprices du climat. De la Champagne à la Bourgogne, en passant par l'Alsace et le Bordelais, tous les bassins viticoles ont subi les affres du gel, de la grêle et du mildiou. Selon les estimations d'Agreste, le service de statistiques du ministère de l'Agriculture, la production nationale devrait s'établir entre 40 et 43 millions d'hectolitres, soit une baisse de 10 à 16% par rapport à l'année précédente et de 3 à 10% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Outre les événements météorologiques violents, le mildiou a également fait des ravages. Ce champignon, particulièrement dévastateur pour la vigne, a prospéré grâce aux conditions humides qui ont prévalu en début de saison. Selon les spécialistes, le mildiou pourrait causer des pertes importantes dans la plupart des régions viticoles.
Outre les événements météorologiques violents, le mildiou a également fait des ravages. Ce champignon, particulièrement dévastateur pour la vigne, a prospéré grâce aux conditions humides qui ont prévalu en début de saison. Selon les spécialistes, le mildiou pourrait causer des pertes importantes dans la plupart des régions viticoles.
La France ne sera plus premier producteur mondial de vin
Avec une production viticole prévue entre 40 et 43 millions d'hectolitres, la France pourrait perdre son rang de premier producteur mondial de vin, une place acquise en 2023 avec 48 millions d'hectolitres produits. Cette baisse menace l'ensemble de l'économie viticole française. Les ventes de vin, déjà en baisse dans les grandes surfaces, pourraient chuter encore davantage, accentuant les difficultés financières des exploitants.
Une situation qui n’ira pas en s’améliorant : si des années difficiles sont normales dans l’agriculture, les événements climatiques extrêmes devraient se multiplier durant les années à venir. La raison, évidemment, est le réchauffement climatique qui conduit à un déréglemente total du climat au niveau mondial auquel n’échappe pas l’Hexagone.
Une situation qui n’ira pas en s’améliorant : si des années difficiles sont normales dans l’agriculture, les événements climatiques extrêmes devraient se multiplier durant les années à venir. La raison, évidemment, est le réchauffement climatique qui conduit à un déréglemente total du climat au niveau mondial auquel n’échappe pas l’Hexagone.