Depuis ce mardi, les utilisateurs de smartphones sous Android, le système d’exploitation le plus populaire en France, peuvent télécharger l’application Google Pay afin de régler avec leurs appareils mobiles. Néanmoins, avant d’en profiter, il faut enregistrer la carte bancaire d’une banque ou d’un service compatibles : Boursorama, Boon, N26, Lydia, Revolut et Edenred (Tickets Restaurants) sont les premiers partenaires du moteur de recherche.
Au contraire du grand concurrent Apple Pay, disponible dans l’Hexagone depuis deux ans, Google Pay fait pâle figure. Le service de paiement mobile du constructeur de l’iPhone compte en effet la plupart des grandes banques comme la Société Générale, le Crédit Mutuel, les Caisses d’Épargne, la Banque populaire… ainsi que de nombreux services financiers en tout genre. Google compte cependant s’appuyer sur le fait qu’il ne prélève aucune commission sur la banque, contrairement à Apple. De plus, l’entreprise poursuit ses discussions avec de nouveaux partenaires potentiels afin de rattraper son retard.
Autre changement par rapport à Apple Pay, le service de Google ne demande pas d’identification pour le règlement de petits montants (inférieurs à 30 euros) : il suffit d’approcher le smartphone du système de paiement du commerçant sans que l’utilisateur n’ait besoin de s’authentifier. Ce n’est pas sans poser un problème de sécurité (en cas de vol, l’appareil pourra servir à payer ces petits montants), mais c’est plus confortable pour l’utilisateur.