Une augmentation généralisée des défaillances
La France fait face à une augmentation persistante du nombre de défaillances d'entreprises, une tendance qui se confirme mois après mois. Selon les données récentes publiées par la Banque de France, le nombre total de défaillances a atteint 63.095 entre août 2023 et juillet 2024, dépassant ainsi le seuil symbolique des 63.000. Ce chiffre marque une hausse par rapport aux 62.015 cas enregistrés fin juin, chiffre lui-même revu à la hausse après une estimation initiale de 61.081.
Tous les secteurs économiques sont concernés par cette augmentation, qui dépasse désormais de 6,3% la moyenne d'avant la crise sanitaire (59.342 défaillances annuelles sur la période 2010-2019). Les aides massives de l'État pendant la pandémie avaient permis de réduire drastiquement le nombre de défaillances, mais la fin de ces soutiens a entraîné une remontée rapide et inquiétante de ces chiffres.
Le secteur de la construction est particulièrement touché, avec 13.915 défaillances sur les douze derniers mois, en hausse de 35,6% par rapport à l'année précédente. Le commerce et la réparation automobile suivent de près, avec 13.452 défaillances (+22,3% par rapport à 2023). Le secteur de l'hébergement et de la restauration enregistre quant à lui 8.361 cas, marquant une hausse significative.
Tous les secteurs économiques sont concernés par cette augmentation, qui dépasse désormais de 6,3% la moyenne d'avant la crise sanitaire (59.342 défaillances annuelles sur la période 2010-2019). Les aides massives de l'État pendant la pandémie avaient permis de réduire drastiquement le nombre de défaillances, mais la fin de ces soutiens a entraîné une remontée rapide et inquiétante de ces chiffres.
Le secteur de la construction est particulièrement touché, avec 13.915 défaillances sur les douze derniers mois, en hausse de 35,6% par rapport à l'année précédente. Le commerce et la réparation automobile suivent de près, avec 13.452 défaillances (+22,3% par rapport à 2023). Le secteur de l'hébergement et de la restauration enregistre quant à lui 8.361 cas, marquant une hausse significative.
Une progression qui ralentit mais reste élevée
Le secteur immobilier connaît la plus forte progression des défaillances sur un an glissant, avec une augmentation de 48%, soit 2.458 entreprises touchées en juillet 2024. Cette hausse souligne les difficultés rencontrées dans ce secteur, où les tensions sur les marchés financiers et les incertitudes économiques ont un impact direct sur la viabilité des entreprises.
Bien que le nombre de défaillances continue de croître, la Banque de France note un ralentissement de cette progression en rythme annuel. En juillet, l'augmentation sur un an était de 25,2%, en légère baisse par rapport à juin (+25,6%) et mai (+26,7%). Ce ralentissement de la progression pourrait indiquer un début de stabilisation, mais il est encore trop tôt pour le confirmer.
L'absence de hausse des saisines au service de Médiation du crédit de la Banque de France est un autre point à souligner. Ce service, qui intervient pour aider les entreprises en difficulté à trouver des solutions de financement, n'a pas constaté d'augmentation des demandes d'aide, ce qui pourrait témoigner d'une situation encore maîtrisable pour certaines entreprises.
Cependant, la persistance de cette tendance à la hausse dans tous les secteurs invite à la prudence. Si la progression ralentit, le nombre total de défaillances reste élevé, au-delà des niveaux observés avant la crise sanitaire. Les entreprises françaises, notamment dans les secteurs les plus touchés, devront faire face à une conjoncture encore incertaine dans les mois à venir, où la gestion des finances et l'accès au crédit seront des éléments déterminants pour leur survie.
Bien que le nombre de défaillances continue de croître, la Banque de France note un ralentissement de cette progression en rythme annuel. En juillet, l'augmentation sur un an était de 25,2%, en légère baisse par rapport à juin (+25,6%) et mai (+26,7%). Ce ralentissement de la progression pourrait indiquer un début de stabilisation, mais il est encore trop tôt pour le confirmer.
L'absence de hausse des saisines au service de Médiation du crédit de la Banque de France est un autre point à souligner. Ce service, qui intervient pour aider les entreprises en difficulté à trouver des solutions de financement, n'a pas constaté d'augmentation des demandes d'aide, ce qui pourrait témoigner d'une situation encore maîtrisable pour certaines entreprises.
Cependant, la persistance de cette tendance à la hausse dans tous les secteurs invite à la prudence. Si la progression ralentit, le nombre total de défaillances reste élevé, au-delà des niveaux observés avant la crise sanitaire. Les entreprises françaises, notamment dans les secteurs les plus touchés, devront faire face à une conjoncture encore incertaine dans les mois à venir, où la gestion des finances et l'accès au crédit seront des éléments déterminants pour leur survie.