Impôt sur le revenu : un cadeau involontaire du gouvernement pour ces tranches ? Êtes-vous concerné(e) ?




Le 14 Octobre 2024, par La Rédaction

L’inflation est un sujet d'actualité, surtout en ce qui concerne votre portefeuille. Récemment, l’Insee a communiqué que l'inflation hors tabac pour 2024 serait de 1,8 %, un chiffre qui pourrait avoir des répercussions sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2025. Avec le gouvernement qui anticipe une inflation à 2 % pour la revalorisation des tranches d'imposition, quel sera l’impact sur les contribuables français ? Examinons cela de plus près.


Un chiffre d'inflation révélateur

Le 10 octobre, l’Insee a annoncé une prévision d'inflation inférieure à celle prévue par le gouvernement. En effet, alors que le PLF se base sur une inflation à 2 %, la réalité est établie à 1,8 %.
Cela signifie que la première tranche d'imposition à 11 % débutera désormais à 11 520 euros par part fiscale, contre 11 497 euros si le barème avait été ajusté selon cette nouvelle prévision.
Les tranches d’imposition demeurent aux taux de 11 %, 30 %, 41 %, et 45%, mais avec des seuils modifiés (ce qui peut sembler déroutant pour certains).
Cette annonce émane de l’Insee, un acteur central dans la collecte et l'analyse des données économiques en France.
Sous la direction du ministre de l’Économie, Michel Barnier, ce changement impacte directement la revalorisation des tranches d’imposition. Les députés et sénateurs auront également leur mot à dire lors des discussions autour du PLF au Parlement... Cela soulève donc la question : quelles modifications pourraient être apportées ?

Un impact économique significatif

Cette décision pourrait entraîner une économie d’impôts pour environ 18 millions de foyers fiscaux en France. En effet, une revalorisation fondée sur une inflation plus faible implique moins d'impôts à payer pour beaucoup...
Cependant, il convient de noter que cela ne vient pas sans conséquences : l'État pourrait faire face à un manque à gagner potentiel pouvant atteindre jusqu’à 3,7 milliards d'euros dans ses recettes fiscales. Le gouvernement vise quant à lui à générer près de 60 milliards d’euros pour équilibrer son budget pour l'année prochaine.

Chiffres qui parlent

Inflation annoncée : 1,8 % Première tranche d'imposition : ouverte à partir de 11 520 euros Objectif budgétaire : atteindre environ 60 milliards d'euros Potentiel manque à gagner fiscal : jusqu'à 3,7 milliards d'euros Ces chiffres mettent bien en lumière les enjeux financiers auxquels fait face le pays... Mais comment ces défis seront-ils relevés ?
Le projet sera prochainement discuté au Parlement. Les modifications proposées par les députés et sénateurs s'avéreront déterminantes afin de définir comment ces nouvelles mesures fiscales seront mises en œuvre.
Bien qu’une désindexation des tranches supérieures ait été envisagée pour compenser ces pertes potentielles (ce qui peut sembler nécessaire), le gouvernement semble vouloir préserver le pouvoir d’achat des Français dans ses décisions futures...

Qu'est-ce qui nous attend ? Les mois suivants pourraient être décisifs avec des échanges animés autour du PLF au sein du Parlement. Des ajustements pourraient s’avérer nécessaires afin que le budget soit viable tout en tenant compte du pouvoir d'achat des ménages.
Il sera intéressant (et même crucial) de suivre comment ces débats influenceront non seulement les recettes fiscales mais aussi la vie quotidienne des Français face aux pressions économiques actuelles.

Pour resumer

L’inflation annoncée par l’Insee est désormais de 1,8 %, inférieure aux prévisions gouvernementales. La première tranche imposable passera donc à 11 520 euros. Cette situation pourrait alléger la charge fiscale pour environ 18 millions de foyers. Le manque à gagner potentiel pour l’État pourrait atteindre jusqu'à 3,7 milliards d'euros. Le PLF sera débattu prochainement au Parlement avec des perspectives incertaines quant aux ajustements possibles...