L’inflation en France en août 2024 confirmée à moins de 2 %




Le 13 Septembre 2024, par Paolo Garoscio

En août 2024, l’inflation en France a ralenti à 1,8% sur un an, contre 2,3% en juillet, selon les données définitives publiées par l'INSEE. La forte diminution des prix de l'énergie est confirmée comme le moteur de ce ralentissement des prix, bien que certains secteurs continuent de connaître des augmentations.


L’inflation au plus bas grâce à la baisse des prix de l’énergie

Les prix de l’énergie, qui avaient déjà ralenti à 1,3% sur un mois, n'ont augmenté que de 0,4% en août un an. La baisse des produits pétroliers a été particulièrement marquée, avec une chute de 8,2% sur un an. Le gazole et l'essence ont respectivement reculé de 9,6% et 6,9%. Une bonne nouvelle pour les consommateurs et particulièrement les automobilistes.

Les prix de l’électricité, bien qu’en progression de 10,5% sur un an, montrent un ralentissement par rapport au mois de juillet où ils avaient bondi de 19,5%. Et les bonnes nouvelles ne s’arrêtent pas là puisque les prix devraient chuter de près de 10% lors de la prochaine révision des tarifs réglementés en février 2025.

Augmentation des prix des services en France

Malgré cette baisse de l’inflation sur les produits énergétiques, certains secteurs continuent de faire face à des hausses de prix. C’est le cas des services, dont les prix ont augmenté de 3% sur un an. Les services de transport ont particulièrement contribué à cette dynamique, avec une hausse de 4,5%, reflétant la reprise des voyages post-estivaux. Les assurances ont également vu leurs prix progresser de manière notable (+7,9%).

Inversement, les prix des produits alimentaires sont restés relativement stables, avec une hausse modeste de 0,5% sur un an en août 2024. Les produits frais ont affiché une hausse plus marquée (+2,7%), alors que l'inflation pour les autres denrées alimentaires est restée faible (+0,1%).

Les produits manufacturés, en particulier l’habillement et les chaussures, ont connu un rebond de 6,2% sur un mois après les soldes estivales. Cependant, cette hausse reste contenue à 1% sur un an, traduisant une inflation modérée dans ce secteur.