La reprise du marché automobile français se confirme en avril




Le 2 Mai 2023, par Aurélien Delacroix

Les ventes de voitures neuves ont connu une hausse en avril sur le marché automobile français, avec Dacia et Renault en tête. Cependant, les chiffres restent en deçà des niveaux d'avant la pandémie. Les véhicules électriques continuent également de gagner du terrain.


Redressement du marché automobile français

Les chiffres récemment publiés par la Plateforme automobile (PFA) montrent que le marché automobile français poursuit sa reprise. En avril, les immatriculations de voitures particulières neuves ont augmenté de 21,9% par rapport au même mois de l'année précédente : le volume a atteint 132.509 immatriculations. Depuis le début de l'année, les constructeurs automobiles ont enregistré 553.396 nouvelles immatriculations, soit une hausse de 16,7%. Mais malgré cette progression positive, le marché reste loin de son dynamisme d'avant la pandémie.

Les véhicules électriques continuent de gagner en popularité, représentant 13% des ventes en avril et 15% sur les quatre premiers mois de l'année. En incluant les véhicules hybrides, la hausse est de 21% sur le mois d'avril. Les constructeurs français ont tiré leur épingle du jeu, à l'image du géant Stellantis qui enregistre une progression de 5,8% de ses immatriculations en avril (dont 10,6% pour la marque Citroën). Dacia et Renault figurent parmi les marques les plus populaires, avec des hausses respectives de 63,4% et 50,7%.

Les constructeurs français en pole position

Quant au groupe Volkswagen, il affiche lui aussi une belle progression de ses immatriculations : +31,6%. C'est la marque Volkswagen en elle-même qui retient l'attention, avec une performance de 35,9%. Sur le podium, Stellantis conserve de peu sa première position avec une part de marché de 28,3%, tandis que le groupe Renault possède une part de 27,6% et Volkswagen 14,2%.

François Roudier, porte-parole de la Plateforme automobile, a déclaré que les chiffres actuels sont proches de ceux de 2021. Il a cependant souligné que le marché est toujours inférieur de 30% à ce qu'il aurait dû être en avril en comparaison à l'époque pré-Covid. Selon lui, les problèmes de fabrication et de livraison de semi-conducteurs ainsi que la diminution de l'offre de véhicules d'entrée de gamme pourraient empêcher le marché français de l'automobile de retrouver ses niveaux pré-Covid.