Les exportations en baisse plus rapide que les importations
Le mois d'août a vu une légère aggravation du déficit commercial de la France, qui s'est établi à 6,7 milliards d'euros, selon les dernières données publiées par les douanes françaises. Cette dégradation s'explique principalement par une baisse plus prononcée des exportations que des importations. En effet, les exportations françaises ont reculé de 300 millions d'euros en août, contre une diminution de 100 millions pour les importations. Ce déséquilibre a contribué à élargir le déficit commercial par rapport au mois précédent, où celui-ci avait été initialement estimé à 5,9 milliards d'euros avant d’être révisé à 6,5 milliards.
Cependant, les douanes soulignent une évolution positive sur une période plus longue. Sur douze mois, le déficit cumulé a continué de se réduire, atteignant 82,1 milliards d'euros en août, contre 82,6 milliards en juillet. Ce recul est en partie dû à une réduction des importations énergétiques. « Les prix de l’énergie ont baissé et les volumes importés ont diminué, ce qui allège la facture énergétique de la France », expliquent les douanes. Parallèlement, la légère augmentation des volumes exportés dans ce secteur a également contribué à cette amélioration.
Si la facture énergétique est en baisse, le secteur des produits manufacturés connaît une tendance inverse. En excluant l'énergie, le solde commercial de la France s’est dégradé de 600 millions d'euros en raison d'une hausse des importations de produits manufacturés. Cette situation reflète une dynamique plus globale affectant l’économie française. En effet, le nombre d'exportateurs français a diminué au deuxième trimestre 2024, atteignant 125.300 exportateurs résidents, soit une baisse de 4.700 par rapport à la même période l’année précédente. Cette diminution des exportateurs résidents met en lumière les difficultés rencontrées par les entreprises françaises à maintenir leur compétitivité à l’international.
Cependant, les douanes soulignent une évolution positive sur une période plus longue. Sur douze mois, le déficit cumulé a continué de se réduire, atteignant 82,1 milliards d'euros en août, contre 82,6 milliards en juillet. Ce recul est en partie dû à une réduction des importations énergétiques. « Les prix de l’énergie ont baissé et les volumes importés ont diminué, ce qui allège la facture énergétique de la France », expliquent les douanes. Parallèlement, la légère augmentation des volumes exportés dans ce secteur a également contribué à cette amélioration.
Si la facture énergétique est en baisse, le secteur des produits manufacturés connaît une tendance inverse. En excluant l'énergie, le solde commercial de la France s’est dégradé de 600 millions d'euros en raison d'une hausse des importations de produits manufacturés. Cette situation reflète une dynamique plus globale affectant l’économie française. En effet, le nombre d'exportateurs français a diminué au deuxième trimestre 2024, atteignant 125.300 exportateurs résidents, soit une baisse de 4.700 par rapport à la même période l’année précédente. Cette diminution des exportateurs résidents met en lumière les difficultés rencontrées par les entreprises françaises à maintenir leur compétitivité à l’international.
Un déficit commercial qui s'améliore tout de même
Cependant, en intégrant les opérateurs « non-résidents », notamment les entreprises immatriculées en Chine, le nombre total d'exportateurs depuis la France augmente de 3.200 unités, atteignant 149.600. Cette hausse, bien que positive en apparence, traduit une dépendance accrue aux acteurs étrangers dans les exportations de biens depuis la France.
Enfin, la Banque de France a également annoncé que le déficit des transactions courantes du pays avait atteint 600 millions d'euros en août, après un équilibre en juillet. Cette nouvelle baisse reflète les difficultés continues de la France à stabiliser ses comptes extérieurs, malgré une amélioration progressive sur le long terme.
Bien que le déficit commercial de la France se soit légèrement creusé en août, la tendance annuelle reste encourageante. Le pays bénéficie notamment de la baisse de sa facture énergétique, mais doit encore faire face à des défis persistants dans le secteur manufacturier et à une érosion du nombre de ses exportateurs résidents. Ces éléments rappellent la nécessité pour la France de renforcer sa compétitivité à l’exportation afin de stabiliser durablement ses comptes extérieurs.
Enfin, la Banque de France a également annoncé que le déficit des transactions courantes du pays avait atteint 600 millions d'euros en août, après un équilibre en juillet. Cette nouvelle baisse reflète les difficultés continues de la France à stabiliser ses comptes extérieurs, malgré une amélioration progressive sur le long terme.
Bien que le déficit commercial de la France se soit légèrement creusé en août, la tendance annuelle reste encourageante. Le pays bénéficie notamment de la baisse de sa facture énergétique, mais doit encore faire face à des défis persistants dans le secteur manufacturier et à une érosion du nombre de ses exportateurs résidents. Ces éléments rappellent la nécessité pour la France de renforcer sa compétitivité à l’exportation afin de stabiliser durablement ses comptes extérieurs.