La défense au cœur des préoccupations géopolitiques
« 23 pays alliés allaient cette année dépenser 2% ou plus de leur PIB pour la défense », a annoncé Jens Stoltenberg. Ce chiffre marque une nette progression comparée à 2014, où seuls trois pays atteignaient cet objectif. La hausse de 18% des dépenses militaires cette année représente la plus forte augmentation depuis des décennies, un record également célébré par le président américain Joe Biden. Ce dernier en a profité pour réaffirmer la solidité de l'engagement des États-Unis envers l'Otan, en réponse aux critiques et menaces de désengagement de l'ex-président Donald Trump.
En parallèle, Stoltenberg a encouragé l'alliance militaire occidentale à intensifier son soutien à l'Ukraine. « Le chemin vers la paix passe par plus d'armes à l'Ukraine », a-t-il affirmé lors d'un discours au Wilson Center. L'Otan prévoit de prendre la relève des États-Unis dans la coordination du soutien militaire à l'Ukraine, un moyen de garantir la continuité de l'aide en dépit des fluctuations politiques internes américaines, notamment en cas de victoire de Trump lors des prochaines élections présidentielles.
Au-delà des questions de défense, le secrétaire général de l'Otan a également pointé du doigt la Chine pour son soutien implicite à la Russie dans le conflit ukrainien. Jens Stoltenberg a critiqué la posture du président chinois Xi Jinping, qui tente de maintenir un équilibre délicat entre ses engagements commerciaux avec l'Occident et son soutien à la Russie. « La Chine alimente le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale tout en voulant maintenir de bonnes relations avec l'Occident », a déclaré Stoltenberg.
En parallèle, Stoltenberg a encouragé l'alliance militaire occidentale à intensifier son soutien à l'Ukraine. « Le chemin vers la paix passe par plus d'armes à l'Ukraine », a-t-il affirmé lors d'un discours au Wilson Center. L'Otan prévoit de prendre la relève des États-Unis dans la coordination du soutien militaire à l'Ukraine, un moyen de garantir la continuité de l'aide en dépit des fluctuations politiques internes américaines, notamment en cas de victoire de Trump lors des prochaines élections présidentielles.
Au-delà des questions de défense, le secrétaire général de l'Otan a également pointé du doigt la Chine pour son soutien implicite à la Russie dans le conflit ukrainien. Jens Stoltenberg a critiqué la posture du président chinois Xi Jinping, qui tente de maintenir un équilibre délicat entre ses engagements commerciaux avec l'Occident et son soutien à la Russie. « La Chine alimente le plus grand conflit armé en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale tout en voulant maintenir de bonnes relations avec l'Occident », a déclaré Stoltenberg.
La Chine soutient le régime russe
Il a appelé les alliés à imposer un coût à la Chine si celle-ci ne change pas de cap, faisant écho aux critiques croissantes des États-Unis concernant le soutien chinois à l'effort de guerre russe. Washington a déjà sanctionné certaines entreprises chinoises et pourrait prendre d'autres mesures si la Chine ne revoit pas ses positions. Le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller, a confirmé cette possibilité.
Dans le même temps, Jens Stoltenberg a dénoncé la prochaine visite de Vladimir Poutine à Pyongyang. Cette visite, prévue mardi et mercredi, souligne la dépendance croissante de Moscou envers les régimes autoritaires tels que la Corée du Nord, l'Iran et la Chine. Selon les renseignements sud-coréens, Pyongyang aurait déjà livré un million d'obus à la Russie. Cette visite pourrait aboutir à un accord de partenariat stratégique entre la Russie et la Corée du Nord, renforçant ainsi les liens entre ces deux nations face à ce que Poutine a qualifié « d'ennemi rusé, dangereux et agressif ».
Le soutien occidental à l'Ukraine se matérialise également par un accord conclu lors du sommet des pays du G7 en Italie, prévoyant un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine, financé grâce aux avoirs russes gelés. Pour Stoltenberg, un soutien à long terme crédible est essentiel pour faire comprendre à Moscou qu'elle ne peut pas vaincre l'alliance occidentale par l'attente.
Dans le même temps, Jens Stoltenberg a dénoncé la prochaine visite de Vladimir Poutine à Pyongyang. Cette visite, prévue mardi et mercredi, souligne la dépendance croissante de Moscou envers les régimes autoritaires tels que la Corée du Nord, l'Iran et la Chine. Selon les renseignements sud-coréens, Pyongyang aurait déjà livré un million d'obus à la Russie. Cette visite pourrait aboutir à un accord de partenariat stratégique entre la Russie et la Corée du Nord, renforçant ainsi les liens entre ces deux nations face à ce que Poutine a qualifié « d'ennemi rusé, dangereux et agressif ».
Le soutien occidental à l'Ukraine se matérialise également par un accord conclu lors du sommet des pays du G7 en Italie, prévoyant un prêt de 50 milliards de dollars à l'Ukraine, financé grâce aux avoirs russes gelés. Pour Stoltenberg, un soutien à long terme crédible est essentiel pour faire comprendre à Moscou qu'elle ne peut pas vaincre l'alliance occidentale par l'attente.