Optimisme relatif des Français pour l'après-crise sanitaire




Le 27 Avril 2021, par François Lapierre

Dans un nouveau sondage, les Français se disent désormais confiants dans leur situation économique personnelle et celle de la France. Ils craignent toutefois une hausse des impôts et des mouvements sociaux durs.


Confiance dans l'avenir

La situation économique de la France inquiète un peu moins les Français. Dans un sondage Odoxa réalisé pour le compte de BFM Business, 77% des actifs se disent confiants pour leur emploi, la peur de perdre son job a reculé de six points par rapport à l'an dernier. L'indice de confiance est en progression de 6 points par rapport à l'an dernier. C'est la conséquence du passage au télétravail qui s'est globalement bien déroulé, selon l'institut de sondage (c'est le cas pour 64% des Français et 69% des patrons de TPE). Il ne faut cependant pas écarter les conséquences négatives qui ont concerné 3 salariés sur 10 et 52% des TPE.

Par ailleurs, 61% des salariés et 55% des patrons de TPE se veulent confiants dans l'avenir économique de leur activité et de leur entreprise. La consommation de biens non alimentaires, qui ont été sinistrés durant la crise sanitaire, devrait rebondir : son indice connaît une croissance de +6 points tandis que ces produits s'étaient effondrés de 35 points durant le confinement.

Crainte d'un mouvement social d'ampleur

À ce propos, le gouvernement pourrait mettre en place une aide pour relancer la consommation, selon 72% des Français interrogés. Des chiffres plutôt encourageants donc, même si 45% des Français sont confiants pour leur situation personnelle. Et que des nuages noirs se profilent à l'horizon : il existe en effet une forte crainte de voir les taxes, charges et impôts augmenter. Un risque partagé par 8 Français sur 10.

Ces nouvelles contraintes fiscales pourraient même être de nature à lancer de nouveaux mouvements sociaux de type « gilets jaunes », selon le sondage. Un conflit social majeur pourrait éclater d'ici cet automne ou cet hiver pour 8 Français sur 10. Et la moitié d'entre eux soutiendraient un tel conflit, tout comme 48% des patrons de TPE.