Paris confirme son statut de hub financier en Europe après le Brexit




Le 7 Aout 2023, par La rédaction

La capitale française continue d'attirer les géants financiers en quête d'un nouveau siège européen post-Brexit. La dernière annonce concernant la possible relocalisation du siège européen de Barclays de Dublin à Paris souligne le dynamisme et l'attrait de Paris comme centre financier.


Nouveau coup d'éclat pour la place parisienne

La banque britannique Barclays envisage de relocaliser son siège européen de Dublin à Paris : « Nous avons estimé que pour être plus proches du coeur des opérations de notre activité en Europe continentale, il serait approprié de relocaliser notre siège européen ». Si cette décision n'est pas encore définitive, elle illustre un mouvement plus large qui voit de nombreuses institutions financières choisir Paris comme nouvelle base depuis le Brexit. 

Jean-Charles Simon, délégué général de Paris Europlace, s'est félicité à l'AFP de cette annonce « très importante », soulignant la victoire de Paris dans l'attraction des emplois financiers liés au Brexit, avec une augmentation de 7.000 emplois depuis 2016.

Paris fait jouer ses atouts

Plusieurs facteurs expliquent le choix de Paris par les banques américaines et européennes. Parmi les banques américaines ayant choisi Paris, citons JP Morgan, Bank of America, Goldman Sachs et l'assureur Chubb. Emmanuel Goldstein, directeur général France de Morgan Stanley, a déclaré avoir choisi la France pour « une réelle profondeur de talents », tandis que Vanessa Holtz, responsable pour la France de Bank of America, a vanté les attraits économiques et culturels de Paris.

Face à Francfort, Paris ressort nettement vainqueur. La préférence pour Paris réside dans la centralité géographique en Europe, un « bassin de grandes entreprises » inégalé, et des réformes en faveur des entreprises. La qualité de vie à Paris est également un facteur déterminant. L'attraction de la capitale française ne se limite pas aux activités de marché. Le patron de Paris Europlace reconnaît une volonté de convaincre d'implanter également en France les métiers de middle et back office, tels que la gestion des risques, le suivi des transactions ou l'informatique.


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