Un contexte difficile pour Boeing
Boeing et le syndicat IAM-District 751 ont mis fin à plusieurs mois de négociations en concluant un accord de principe qui pourrait prévenir une grève planifiée pour le 13 septembre. L'accord, qui doit encore être ratifié par les salariés, prévoit une augmentation des salaires de 25 % sur la durée de la nouvelle convention collective. Ce geste de la direction est accompagné d’autres concessions importantes pour les travailleurs : une réduction du coût des soins de santé, moins d'heures supplémentaires obligatoires, et 12 semaines de congé parental rémunéré.
En plus de ces avantages, Boeing s'engage à construire son prochain avion dans la région de Puget Sound si l’accord est accepté par les employés. Cette garantie pourrait offrir une sécurité d’emploi à long terme, un enjeu majeur pour le syndicat, particulièrement en période d'incertitudes économiques pour l'industrie.
Cet accord arrive à un moment critique pour Boeing, dont la réputation et la situation financière ont été sérieusement ébranlées ces dernières années. Le constructeur fait face à une série de problèmes de production, de qualité et de sécurité sur plusieurs de ses modèles phares, notamment le 737, le 787 et le 777. Ces défaillances ont entraîné de nombreuses enquêtes et une surveillance accrue des régulateurs, dont la Federal Aviation Administration (FAA) aux États-Unis, qui a récemment ordonné l'inspection immédiate de plus de 2.600 avions 737 en raison de problèmes liés aux générateurs d’oxygène.
En plus de ces avantages, Boeing s'engage à construire son prochain avion dans la région de Puget Sound si l’accord est accepté par les employés. Cette garantie pourrait offrir une sécurité d’emploi à long terme, un enjeu majeur pour le syndicat, particulièrement en période d'incertitudes économiques pour l'industrie.
Cet accord arrive à un moment critique pour Boeing, dont la réputation et la situation financière ont été sérieusement ébranlées ces dernières années. Le constructeur fait face à une série de problèmes de production, de qualité et de sécurité sur plusieurs de ses modèles phares, notamment le 737, le 787 et le 777. Ces défaillances ont entraîné de nombreuses enquêtes et une surveillance accrue des régulateurs, dont la Federal Aviation Administration (FAA) aux États-Unis, qui a récemment ordonné l'inspection immédiate de plus de 2.600 avions 737 en raison de problèmes liés aux générateurs d’oxygène.
Une victoire pour le nouveau patron de Boeing
La situation de Boeing est d'autant plus délicate que l’entreprise est encore embourbée dans des négociations avec le gouvernement américain concernant les suites judiciaires du crash de deux 737 MAX 8, en 2018 et 2019, qui avaient fait 346 morts. Un accord en discussion inclurait une amende supplémentaire de 243,6 millions de dollars ainsi qu’un investissement de 455 millions dans des programmes de sécurité.
L’accord de principe avec le syndicat IAM-District 751 représente également une première victoire pour le nouveau PDG de Boeing, Kelly Ortberg, arrivé il y a seulement quelques semaines. Ce dernier avait promis de « réinitialiser » les relations avec les représentants syndicaux, alors que les discussions semblaient dans l'impasse quelques jours plus tôt. Le président du syndicat, Jon Holden, a salué cette avancée comme « le meilleur contrat que nous ayons jamais eu », tout en appelant les membres à examiner soigneusement la proposition.
Les tractations entre Boeing et ses employés sont cruciales pour l’avenir de l’entreprise, qui doit à la fois redorer son image, résoudre ses problèmes de production et maintenir une cadence soutenue pour répondre à la demande du marché. Si cet accord est ratifié, il pourrait éviter à Boeing une grève d’envergure qui aurait pesé sur la production de son modèle le plus vendu, le 737 MAX, alors que l’entreprise cherche à en accélérer la cadence pour atteindre 38 appareils produits par mois d’ici la fin de l’année.
L’accord de principe avec le syndicat IAM-District 751 représente également une première victoire pour le nouveau PDG de Boeing, Kelly Ortberg, arrivé il y a seulement quelques semaines. Ce dernier avait promis de « réinitialiser » les relations avec les représentants syndicaux, alors que les discussions semblaient dans l'impasse quelques jours plus tôt. Le président du syndicat, Jon Holden, a salué cette avancée comme « le meilleur contrat que nous ayons jamais eu », tout en appelant les membres à examiner soigneusement la proposition.
Les tractations entre Boeing et ses employés sont cruciales pour l’avenir de l’entreprise, qui doit à la fois redorer son image, résoudre ses problèmes de production et maintenir une cadence soutenue pour répondre à la demande du marché. Si cet accord est ratifié, il pourrait éviter à Boeing une grève d’envergure qui aurait pesé sur la production de son modèle le plus vendu, le 737 MAX, alors que l’entreprise cherche à en accélérer la cadence pour atteindre 38 appareils produits par mois d’ici la fin de l’année.
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