Un environnement économique difficile pour Volkswagen
Volkswagen, premier constructeur automobile européen, pourrait prendre une décision historique : fermer des usines en Allemagne. Depuis sa création en 1937, c’est la première fois que la marque envisage cette option dans son pays d'origine. L’annonce faite en début de semaine par le groupe a provoqué une onde de choc outre-Rhin.
Avec plus de 100.000 salariés en Basse-Saxe, dont le siège historique à Wolfsburg, Volkswagen justifie cette potentielle fermeture par l’échec de son plan d'économies de 10 milliards d’euros d’ici 2026. Le groupe n’a pas atteint l’objectif de 6,5% de marge opérationnelle, se limitant à 6,3% au deuxième trimestre de l'année.
Arno Antlitz, directeur financier du géant allemand, a exprimé sa déception face à cette contre-performance, la jugeant « trop faible ». De son côté, Oliver Blume, PDG de Volkswagen, a qualifié la situation de « très exigeante et grave », évoquant un environnement économique qui s’est « encore durci ». La concurrence, notamment celle des acteurs chinois spécialisés dans l’électrique, est devenue un facteur de pression majeur.
L’un des défis majeurs pour Volkswagen est la transition vers les voitures électriques, un segment crucial pour le respect des normes environnementales européennes. Le groupe est sous la menace d’une lourde amende de Bruxelles si ses émissions de CO2 ne baissent pas suffisamment d’ici 2025. Or, malgré des efforts pour booster ses ventes de véhicules électriques, celles-ci peinent à décoller. En 2023, les ventes de voitures électriques représentaient 12% des ventes totales du groupe en Europe. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2025, cette part devrait doubler et atteindre 24%.
Avec plus de 100.000 salariés en Basse-Saxe, dont le siège historique à Wolfsburg, Volkswagen justifie cette potentielle fermeture par l’échec de son plan d'économies de 10 milliards d’euros d’ici 2026. Le groupe n’a pas atteint l’objectif de 6,5% de marge opérationnelle, se limitant à 6,3% au deuxième trimestre de l'année.
Arno Antlitz, directeur financier du géant allemand, a exprimé sa déception face à cette contre-performance, la jugeant « trop faible ». De son côté, Oliver Blume, PDG de Volkswagen, a qualifié la situation de « très exigeante et grave », évoquant un environnement économique qui s’est « encore durci ». La concurrence, notamment celle des acteurs chinois spécialisés dans l’électrique, est devenue un facteur de pression majeur.
L’un des défis majeurs pour Volkswagen est la transition vers les voitures électriques, un segment crucial pour le respect des normes environnementales européennes. Le groupe est sous la menace d’une lourde amende de Bruxelles si ses émissions de CO2 ne baissent pas suffisamment d’ici 2025. Or, malgré des efforts pour booster ses ventes de véhicules électriques, celles-ci peinent à décoller. En 2023, les ventes de voitures électriques représentaient 12% des ventes totales du groupe en Europe. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2025, cette part devrait doubler et atteindre 24%.
Des décisions européennes qui pèsent sur l’avenir
La dépendance de Volkswagen vis-à-vis du marché chinois, qui représente 40% de ses ventes annuelles, complique également la situation. Les concurrents chinois tels que BYD grignotent progressivement les parts de marché du constructeur allemand. Volkswagen a tenté de contrer cette tendance en renforçant sa présence sur le marché chinois, mais ces efforts pour rester en Chine paraissent aujourd’hui vains, selon les experts.
En plus de ces difficultés commerciales, Volkswagen fait face à de nouveaux obstacles liés à la politique européenne. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a récemment imposé des droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, une mesure qui pourrait fortement pénaliser Volkswagen. Le constructeur craint des représailles de Pékin, notamment des restrictions sur ses exportations de voitures fabriquées en Chine, un marché clé pour le groupe.
Cette conjoncture met en lumière les dilemmes auxquels est confronté Volkswagen. Pris entre des ventes d’électriques insuffisantes, la perte de compétitivité de l'Allemagne, et la concurrence chinoise, le géant de Wolfsburg doit faire face à des défis colossaux. L’avenir du groupe dépendra en grande partie de sa capacité à adapter sa stratégie dans un contexte de plus en plus complexe.
En plus de ces difficultés commerciales, Volkswagen fait face à de nouveaux obstacles liés à la politique européenne. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a récemment imposé des droits de douane sur les véhicules électriques importés de Chine, une mesure qui pourrait fortement pénaliser Volkswagen. Le constructeur craint des représailles de Pékin, notamment des restrictions sur ses exportations de voitures fabriquées en Chine, un marché clé pour le groupe.
Cette conjoncture met en lumière les dilemmes auxquels est confronté Volkswagen. Pris entre des ventes d’électriques insuffisantes, la perte de compétitivité de l'Allemagne, et la concurrence chinoise, le géant de Wolfsburg doit faire face à des défis colossaux. L’avenir du groupe dépendra en grande partie de sa capacité à adapter sa stratégie dans un contexte de plus en plus complexe.
Inscription Newsletter
