Une imposition historiquement basse pour les ultrariches
Selon un rapport de l'ONG Oxfam, publié le 25 juillet, les 1 % les plus riches ont vu leur fortune augmenter de plus de 40.000 milliards de dollars (36.000 milliards d’euros) au cours des dix dernières années. Pourtant, leur imposition reste « historiquement basse », selon Oxfam France. Ce constat est fait en marge de la réunion des ministres des finances du G20 à Rio de Janeiro, où un projet de taxe mondiale sur les plus fortunés sera discuté.
La proposition de taxation, soutenue par la France, l’Espagne, l’Afrique du Sud, la Colombie et l’Union africaine, rencontre une forte opposition de la part des États-Unis. La position américaine pourrait rendre les débats particulièrement tendus lors de ce sommet. Fernando Haddad, ministre des Finances du Brésil, pays assurant la présidence tournante du G20, avait déjà souligné en février dernier que malgré des avancées récentes, les milliardaires continuent d’échapper aux systèmes fiscaux grâce à diverses stratégies. Il avait appelé les grands argentiers du G20 à « trouver des solutions efficaces pour que les super-riches paient leur juste part d’impôt ».
La proposition de taxation, soutenue par la France, l’Espagne, l’Afrique du Sud, la Colombie et l’Union africaine, rencontre une forte opposition de la part des États-Unis. La position américaine pourrait rendre les débats particulièrement tendus lors de ce sommet. Fernando Haddad, ministre des Finances du Brésil, pays assurant la présidence tournante du G20, avait déjà souligné en février dernier que malgré des avancées récentes, les milliardaires continuent d’échapper aux systèmes fiscaux grâce à diverses stratégies. Il avait appelé les grands argentiers du G20 à « trouver des solutions efficaces pour que les super-riches paient leur juste part d’impôt ».
Un enjeu mondial pour la justice fiscale
« La dynamique en faveur de l’augmentation des impôts sur les ultrariches est indéniable, et cette semaine est le premier véritable test décisif pour les gouvernements du G20 », déclare Layla Yakoub, responsable de la campagne « Justice fiscale et inégalités » à Oxfam France. Elle pose la question de la volonté politique des gouvernements de mettre en place une norme mondiale privilégiant les besoins de la majorité sur les profits d'une élite minoritaire.
Les statistiques d'Oxfam révèlent que la part des revenus des 1 % les plus riches dans les pays du G20 a augmenté de 45 % au cours des quatre dernières décennies, tandis que les taux d’imposition maximaux sur leurs revenus ont été réduits d’environ un tiers. Au niveau mondial, les milliardaires paient un taux d’imposition équivalent à moins de 0,5 % de leur richesse. Leurs fortunes ont augmenté en moyenne de 7,1 % par an au cours des quatre dernières décennies. Oxfam estime qu'un impôt annuel net sur la richesse d’au moins 8 % serait nécessaire pour réduire l’extrême richesse des milliardaires.
Le sommet du G20 au Brésil représente donc une occasion cruciale pour aborder ces inégalités croissantes. La question centrale est de savoir si les leaders mondiaux seront capables de surmonter les résistances et de parvenir à un consensus sur une taxation plus équitable des plus fortunés, répondant ainsi aux appels à la justice fiscale émanant de diverses parties du monde.
Les statistiques d'Oxfam révèlent que la part des revenus des 1 % les plus riches dans les pays du G20 a augmenté de 45 % au cours des quatre dernières décennies, tandis que les taux d’imposition maximaux sur leurs revenus ont été réduits d’environ un tiers. Au niveau mondial, les milliardaires paient un taux d’imposition équivalent à moins de 0,5 % de leur richesse. Leurs fortunes ont augmenté en moyenne de 7,1 % par an au cours des quatre dernières décennies. Oxfam estime qu'un impôt annuel net sur la richesse d’au moins 8 % serait nécessaire pour réduire l’extrême richesse des milliardaires.
Le sommet du G20 au Brésil représente donc une occasion cruciale pour aborder ces inégalités croissantes. La question centrale est de savoir si les leaders mondiaux seront capables de surmonter les résistances et de parvenir à un consensus sur une taxation plus équitable des plus fortunés, répondant ainsi aux appels à la justice fiscale émanant de diverses parties du monde.
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